Repartitionnement d’un VPS SSD gamme 2016 sous CentOS 7

Procédure de repartitionnement d’un VPS SSD sous CentOS 7 suite à un passage à l’offre supérieure.

Après trois serveurs dédiés Kimsufi d’OVH ces dernières années, j’ai décidé de faire des économies niveau budget tout en augmentant les performances en essayant leur offre VPS SSD. Et après les quelques tests effectués depuis une paire de semaines, il n’y a pas photo, les VPS même l’offre d’entrée de gamme (VPS SSD 1) offrent des performances meilleures que mon dernier Kimsufi SSD, même avec 2 fois moins de mémoire. Je pense que le gros goulot d’étranglement vient des processeurs Atom des Kimsufi d’entrée et de milieu de gamme, pas vraiment adaptés à une utilisation serveur. Coté VPS, on a beau être à la base sur des ressources système partagées, on reste sur du processing à base de Xeon.

Cette petite introduction faite, passons au sujet de ce billet, le repartitionnement du disque dur suite à un upgrade de l’offre, sans perte de données. En effet, après deux semaines de test sur le VPS SSD 1 et ses 10 Go de stockage, tous les sites migrés, j’ai fait la migration vers le VPS SSD 2 qui double la RAM et l’espace disque. Mais voilà, une fois l’offre à jour , il faut repartitionner cet espace disque car on reste avec les 10 Go utilisables du départ.

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Modification du schéma de partitionnement d’edoras

Passage en full LVM

Cette opération est lourde et longue, mais j’ai décidé de modifier le partitionnement de mon petit serveur edoras actuellement sous Fedora 10.
En effet, depuis de nombreuses années, j’utilisais un partitionnement classique, et depuis Cambridge, je suis passé à LVM (enfin!) et même au RAID 1 pour encore plus sécuriser mes sauvegardes photos. Le RAID a été ajouté avec deux disques non utilisés, mais il me restait deux autres disques avec une seule partition chacun sdb1 et sdc1 bourrés de données et montés de façon classique, respectivement en /data1 (200Go) et /backup (160Go), ces deux partitions étant utilisés en montages NFS sur mon réseau (et TRES solicités).

Avant :

$ df -h
Sys. de fich.         Tail. Occ. Disp. %Occ. Monté sur
/dev/mapper/VG1-LVroot
9,9G  3,7G  5,7G  40% /
/dev/mapper/VG1-LVhome
26G  853M   23G   4% /home
/dev/sdc1             145G   83G   54G  61% /backup
/dev/sdb1             184G  111G   64G  64% /data1
/dev/sda1             236M   29M  195M  13% /boot
/dev/mapper/VGraid-LVraid
459G  216G  220G  50% /raid

D’une part, cela me faisait beaucoup de montages (NFS) sur mes Mac alors que je pouvais – théoriquement – rassembler /backup et /data1 en un seul volume, et d’autre part, je désirais passer en full LVM pour plus de flexibilité.

La limitation des systèmes de fichiers classiques m’imposait d’avoir ces deux partitions séparées, celles-ci étant sur deux disques différents. C’est là que LVM montre sa puissance : la possibilité de créer un groupe de volumes sur les deux disques, soit au final avoir une seule partition virtuelle de 360Go unique sur les deux disques.

Après :

$ df -h
Sys. de fich.         Tail. Occ. Disp. %Occ. Monté sur
/dev/mapper/VG1-LVroot
9,9G  3,7G  5,7G  40% /
/dev/mapper/VG1-LVhome
26G  855M   23G   4% /home
/dev/mapper/VGdata-LVdata
331G  1,8G  312G   1% /mnt/data
/dev/sda1             236M   29M  195M  13% /boot
/dev/mapper/VGraid-LVraid
459G  275G  162G  63% /mnt/raid

Après avoir déplacé mes données sur un autre disque pour faire la modification, redéfini sdb1 et sdc1 en partition de type 8e (Linux LVM) dans fdisk, j’ai opéré comme suit pour ajouter un groupe de volumes VGdata contenant un unique volume logique LVdata de la totalité de l’espace disponible (je ne détaillerai pas, les étapes ayant été un peu mieux expliquées dans ce billet) :

# pvcreate /dev/sdb1
# pvcreate /dev/sdc1
# vgcreate -s 16M VGdata /dev/sdb1 /dev/sdc1
# lvcreate -l 21462 VGdata -n LVdata
# mkfs.ext3 /dev/VGdata/LVdata
# mkdir /mnt/data
# mount /dev/VGdata/LVdata /mnt/data

Ajout du montage dans fstab :

/dev/VGdata/LVdata	/mnt/data		ext3	defaults	1 2

Gérer une pile RAID et LVM sous Fedora 10

Sécuriser ses données avec du RAID logiciel

RAID est l’acronyme pour Redundant Array of Inexpensive Disks, c’est-à-dire « Matrice Redondante de Disques peu Onéreux« . Il s’agit d’une technologie utilisant plusieurs disques durs pour stocker des données afin de les sécuriser, ces données étant copiées sur tous les disques (de façons différentes suivant la configuration RAID utilisée : 1, 5, 1+0, 0+1, 6, etc), en cas de panne d’un disque, la machine reste opérationnelle et les données sont toujours accessibles. Avec certains pré-requis, il est même possible de changer le disque défaillant à chaud sans arrêter la machine, la couche RAID se chargeant de la reconstruction (synchronisation) des données.
Il existe également le RAID 0, mais qui diffère des autres RAID dans son fonctionnement.

Cet article parle du RAID logiciel, sur une machine en Fedora 10.

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