Utiliser rTorrent

Utilisation de rTorrent pour télécharger et partager vos fichiers

rTorrent est un client bittorrent non graphique que j’utilise depuis plusieurs années pour sa simplicité, sa faible empreinte niveau ressources et ses possibilités de configuration poussées. Au début il peut dérouter, mais après un temps d’adaptation, on découvre toute sa souplesse et sa puissance. Il suffit simplement d’un accès SSH pour pouvoir gérer ses téléchargements depuis n’importe où, très utile. Une particularité très intéressante de rTorrent est qu’il scrute le contenu d’un répertoire donné qui recevra les fichiers .torrent, ainsi dès qu’un nouveau torrent est ajouté dans celui-ci, le téléchargement débute automatiquement.

Continue reading « Utiliser rTorrent »

Quelques nouvelles

Piazza Navona

Le dernier billet date de juillet 2009, un an déjà! En réalité, certains articles un peu plus récents ont simplement migrés vers www.feub.net. Pourquoi ce changement? Plusieurs raisons, la principale étant que depuis – très – longtemps j’avais envie de convertir ce site en autre chose qu’un blog, format qui ne convient pas au type d’information que je dispense à mon goût. J’ai longtemps réfléchis et essayé d’autres plateformes comme un moteur wiki ou un CMS plus traditionnel type Drupal ou Joomla!, et c’est vers ce dernier que je me suis tourné. Une partie des articles, les plus conséquents et intéressants, ont donc migré vers www.feub.net maintenant.

La pichenette

Il m’a fallu un coup de pouce pour effectuer ce passage vers Joomla! (car c’est quand même du temps et de l’investissement), cette pichenette a été un entretien d’embauche que j’ai eu à Rome début mai et qui s’est conclu par un (pre-)contrat, car oui, je commence ce nouveau job début septembre, gros changements! Je pars donc fin août rejoindre ma chérie ^.^
Je ne sais même pas exactement ce que je ferrai, mais une des possibilités pourrait être le développement de templates pour Joomla! et/ou WordPress. Rendez-vous en septembre pour plus d’informations la dessus :]

Linuxeries

En ce qui concerne GNU/Linux, depuis environ 6 mois j’ai beaucoup titillé Arch Linux qui m’a vraiment plus, c’est d’ailleurs ma distribution actuelle pour mon petit serveur edoras. Arch est une distribution très légère, très minimaliste à l’installation, j’aime sa philosophie et le côté centrée autour de l’utilisateur. On peut dire que c’est une distribution DIY, on construit sa machine comme on le veut brique par brique, certes c’est plus long que l’installation d’une distribution plus « grand public », mais ainsi on apprend à connaître son système et on n’installe vraiment que ce que l’on veut. Mais elle reste tout de même plus accessible qu’une Slackware ou Gentoo, notamment grâce à son puissant gestionnaire de paquet pacman (et par extension de yaourt). Pour en savoir un peu plus sur la philosophie Arch Linux, voir cette partie du wiki.
Sinon, la communauté est plutôt active et la documentation claire et ma foi bien faîte, elle m’a toujours aidé. C’est une distribution en rolling release, et le fichier de configuration – unique – rc.conf est inspiré de BSD, tout est dedans (pour ce qui est du système même bien sur).

Voilà pour les nouvelles linuxiennes. Je précise que je suis toujours Fedora de près, elle me reste chère :]

Prioriser le chargement des modules d’interfaces réseau

Dans le même genre de soucis que le précédent billet, possédant deux interfaces réseau, j’ai été confronté à un changement aléatoire de leur attribution au démarrage de la machine. Ce phénomène étant du au fait qu’udev charge les modules de façon asynchrone, ce qui occasionne un changement dans leur ordre d’initialisation et donc leurs noms peuvent passer de l’un à l’autre de façon aléatoire : eth0 devient eth1 et vice-versa.

La solution est de spécifier explicitement l’ordre de chargement des modules en question pour lui dire – dans mon cas – de charger le module de ma carte gigabit Realtek avant la fast ethernet SiS. Ceci se fait simplement dans le fichier rc.conf, dans la partie, je vous le donne en mille MODULES. Les modules précisés se chargeront ainsi avant qu’udev ne charge automatiquement le reste de ce qu’il trouve.

Trouver les modules à charger

Pour faire ceci il faut d’abord connaître le nom des modules à charger. Un lspci donne le nom des interfaces réseau :

# lspci
00:04.0 Ethernet controller: Silicon Integrated Systems [SiS] SiS900 PCI Fast Ethernet (rev 90)
00:0b.0 Ethernet controller: Realtek Semiconductor Co., Ltd. RTL-8169 Gigabit Ethernet (rev 10)

Mais ceci ne renseigne pas sur le nom précis des modules qui peuvent être trouvés avec hwdetect en précisant l’option --show-net pour ne voir que les modules relatifs au réseau :

# hwdetect --show-net
NET    : mii ppp_generic r8169 sis900 slhc

Je vois bien que les modules me concernant se nomment r8169 et sis900.

Modifier le rc.conf

Voilà, je sais maintenant que le module r8169 doit être chargé avant sis900. Je modifie mon rc.conf comme ceci :

MODULES=(r8169 sis900)

Ainsi le module de ma carte gigabit va se charger avant celui de la carte fast ethernet.

Utiliser l’UUID des partitions dans le fstab

Après ma toute fraîche première installation d’Archlinux, j’ai été confronté à un problème d’apparence sérieux, mais vite résolu. A chaque redémarrage, mes disques étaient chamboulés, par ceci j’entends que par exemple sda1 devenait sdc1, sda2 pointait lui vers sdc2, puis cela revenait, plus ou moins aléatoirement. Problème d’uDev, de contrôleurs SATA/IDE un peu vieillots, je ne sais pas exactement, mais la résolution de ce problème est de simplement nommer les disques et partitions par un label ou en utilisant leur UUID. Cette technique permet de s’affranchir de l’emplacement physique des partitions et ainsi supprime toute ambigüité pour que le système retrouve ses marques.

Trouver les UUID des partitions présentes

Les UUID des disques se trouvent sous /dev/disk/by-uuid, dans mon cas :

# ls -l /dev/disk/by-uuid
lrwxrwxrwx 1 root root 10 13 mars  11:59 87240ea5-380b-4eb6-88fc-fc2a9a8c0c2e -> ../../sda4
lrwxrwxrwx 1 root root 10 13 mars  11:59 ab41ff2e-0715-4679-a00c-0a4b7e60e300 -> ../../sda1
lrwxrwxrwx 1 root root 10 13 mars  11:59 cfd9a33a-e3a7-4f2a-badf-7e492506f54c -> ../../sda2
lrwxrwxrwx 1 root root 10 13 mars  11:59 f1f8a263-209b-4320-9531-6444d3dfa5be -> ../../sda3

Ajouter un label aux partitions

Les UUID sont donnés par le système, alors que les labels sont ajoutés manuellement. Voici comment faire avec des partitions existantes avec tune2fs(2,3,4) :

# tune2fs -L monboot /dev/sda1

Pour ajouter le label lors du formatage, on utilisera l’option -L de mkfs.ext(2,3).

fstab

Il suffit donc de les désigner dans /etc/fstab en lieu et place du chemin physique. Mon fstab (partiel) avant :

/dev/sda1 /boot ext2 defaults 0 1

Après désignation par UUID ou labels :

/dev/disk/by-uuid/ab41ff2e-0715-4679-a00c-0a4b7e60e300 /boot ext2 defaults 0 1
ou :
UUID=ab41ff2e-0715-4679-a00c-0a4b7e60e300 /boot ext2 defaults 0 1
ou avec un label :
LABEL=monboot /boot ext2 defaults 0 1

C’est plus long avec les UUID, il faut jouer du copier-coller pour éviter toute erreur, mais c’est du solide :) UUID ou labels, c’est au choix.